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Ariane Web: Conseil d'État 410796, lecture du 15 février 2019

Analyse n° 410796
15 février 2019
Conseil d'État

N° 410796
Mentionné aux tables du recueil Lebon

Lecture du vendredi 15 février 2019



19-06-02-04 : Contributions et taxes- Taxes sur le chiffre d'affaires et assimilées- Taxe sur la valeur ajoutée- Éléments du prix de vente taxables-

Bail commercial - Droit d'entrée perçu par le bailleur - Principe - Supplément de loyer - Conséquence - Soumission à la TVA au même titre que le loyer.




Le droit d'entrée dû lors de la conclusion d'un bail commercial doit, en principe, être regardé comme un supplément de loyer qui constitue, avec le loyer lui-même, la contrepartie d'une opération unique de location, et qui est soumis à la taxe sur la valeur ajoutée au même titre que celui-ci, et non comme une indemnité destinée à dédommager le bailleur d'un préjudice résultant de la dépréciation de son patrimoine. La seule circonstance que le bail commercial se traduise, pour le preneur, par la création d'un élément d'actif nouveau, compte tenu du droit au renouvellement du bail que celui-ci acquiert, ne suffit pas pour caractériser une telle dépréciation.

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